mardi 24 avril 2007

Celle qui m’a d’abord intriguée


J’ai une habitude, celle de me faire une idée plus ou moins précise d’un film d’après son affiche. Je ne lis ni n’écoute les critiques. Ou très peu.
Lorsque j’ai vu pour la première fois cette affiche, je n’ai pas regardée, ma rétine l’a imprimée sans que je réalise de quoi il s’agissait, mais déjà, j’avais retenu ce visage en noir et blanc, et je pensais à une exposition de photos, une expo qui me tentait sans que je sache ce qu’il en était vraiment.

Je suis allée voir le film.
Dans une grande salle parisienne.
Sans connaître le texte de Duras.
L’affiche m’avait intriguée. Le film m’a envoûtée.
J’en suis sortie profondément touchée. Il mettait des images sur des mots que je ne savais pas représenter. Sur des souvenirs entendus. Il me parlait de Duras, mais en filigrane je La devinais, Elle, celle qui m’avait raconté, qui vivait au soleil parmi les fleurs et les grands chiens, qui buvait du thé fumé et se vêtait de pantalons noirs et fluides. ..

Pour toutes ces raisons et d’autres encore plus personnelles, ce film figure dans ma «discothèque idéale».

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