… vous transformez un « simple » chocolat chaud en chocolat viennois, et tout ça, c’est au café Florian à Venise.
Un plaisir délicieux, en hiver, le matin tôt au sortir du train, ou plus tard en fin d’après midi: le soir tombe déjà, l’humidité monte de la lagune et se fait plus pénétrante, l’eau suinte entre les dalles de la place San Marco, il fait nuit et je frissonne.
Les lumières du café sous les arcades, comme un appel vers la chaleur des petits salons anciens, aux moulures passées, aux miroirs ternis où les silhouettes des danseuses orientales et autres mandarins désuets semblent veiller sur les visiteurs de passage.
On y croise gourmands et curieux, venus de tous les pays du monde, et ce café magique, ce boudoir sucré est propice aux plus étranges des mirages. Le plus banal ou commun des touristes est curieusement transformé en un personnage de roman, discret ou haut en couleurs… J’y ai rencontré Byron, Corto Maltèse, Chopin et George Sand. Casanova et Turner n’étaient pas loin tandis que Falstaff et Mimi me demandaient de quel tableau de préraphaélite j’étais sortie…
A chaque fois, c’est la même étrange impression, celle d’entrer dans un autre monde, comme si la porte de ce café était vraiment magique.
Y retourner, je dois y retourner.
Le café Florian vu par A. Lindner
jeudi 4 janvier 2007
Avec de la crème fouettée…
Tiroirs : ailleurs, miam, pas encore réalisés
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