jeudi 11 janvier 2007

Philémon


Je suis tombée dedans un soir, après le dîner, dans le salon d’une grande maison à la campagne, près de la cheminée qui me réchauffait doucement. Il n’y avait rien à faire. Les adultes discutaient de choses sérieuses comme toujours, les enfants – si enfants il y avait - étaient absents, et je me retrouvais seule, à tourner en rond, sans me décider à monter dans ma chambre…
C’est là qu’un album de bande dessinée m’a fait de l’oeil, perché sur la plus haute étagère de la bibliothèque. Il a fallu que je joue les équilibristes en grimpant sur le dossier de l’abominable vieux Chesterfield tout râpé. Heureusement que personne n’a rien vu !
A cette période là, à part Tintin et Lucky Lucke, je n’y connaissais strictement rien en ce domaine. J’ai fait la connaissance de Philémon, de son univers et des personnages qu’il côtoit avec délices. Je me suis évadée avec ce grand garçon pieds nus, vers l’île du A, où poussent des arbres à bouteilles entre autres. Il est le digne héritier des Gulliver et autres Cyrano de Bergerac, bien à mon goût.

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